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Mardi 4 décembre 2012 2 04 /12 /Déc /2012 17:36

Film français de Kad Merad et Olivier Baroux  

 

Interprètes : Kad Merad (Richard Bullit), Olivier Baroux (Douglas Riper), Audrey Fleurot (La Présidente), Omar Sy (Mosby)

Durée : 1 h 30

 

Paméla2


Note :  7/10

En deux mots : Suite encore plus folledingue du film déjà culte de Kad et O.

Les réalisateurs : Né en 1964 à Sidi Bel Abbes, Kad Merad rencontre Olivier Baroux (né en 1964 à Caen) en 1991 à Oüi FM où ils animent le Rock'n roll Circus. Ils se retrouvent sur la chaîne Comédie où ils animent La Grosse émission. En 2003, ils écrivent le scénario de "Qui a tué Paméla Rose", réalisé par Eric Lartigau. Kad Merad enchaîne les succès acteur dans les comédies (" Bienvenue chez les Ch'tis", " Le petit Nicolas"), amis aussi des films plus graves ("Les Choristes", " Je vais bien ne t'en fais pas", " Superstar"). En 2011, il réalise son premier film, "Monsieur Papa".
Olivier Baroux réalise en 2007 "Ce soir je dors chez toi", suivi de "L'Italien" en 2010 avec Kad comme vedette, et "Les Tuche" en 2011.

 

Le sujet : Quand le sheriff de Bornsville l'appelle pour lui apprendre que le cercueil de Pamela Rose a été volé, l'agent Riper décide de chercher son ancien coéquipier, l'agent Bulit, avec lequel il est fâché depuis des années. Devenus has been, les deux anciennes gloires du FBI mènent l'enquête, sans savoir qu'il s'agit d'un piège impliquant la Présidente des Etats-Unis.

La critique : "Mais qui a tué Pamela Rose" était vite devenu un film-culte, particulièrement auprès de mon neveu qui en connaissait les répliques par coeur. Il avait été tourné à la fin de la carrière télévisuelle commune de Kad et Olivier, alors que celle de Kad au cinéma décollait, et il était risqué de réaliser un suite neuf ans plus tard, d'autant plus qu'Eric Lartigau n'a pas donné suite à leur proposition de reprendre les manettes et que les deux compères se sont donc collés à la mise en scène, sachant que leurs réalisations respectives en solo ne sont pas restées dans les mémoires. C'est dire si c'est avec un mélange de curiosité et d'inquiétude que je me suis rendu à l'avant-première de ce "Mais qui a re-tué Pamela Rose" au titre prometteur ; il faut d'ailleurs que je prenne l'habitude d'enlever un point à ma note quand je vais voir une comédie en avant-première, une salle pleine et acquise d'avance aidant à faire passer les pires gags.

 

Car des pires gags, il y en a, mais c'est un peu ce qu'on est venu chercher. Et la bonne nouvelle, c'est qu'on les accepte d'autant mieux qu'ils sont noyés au milieu d'autres bien meilleurs, et que c'est l'avalanche de ces gags qui garantit en grande partie le rythme qui fait la réussite du film. Celui-ci débute par un panneau annonçant "D'après une histoire vraie", puis on entend une voix qui commence "Il y a dix ans...", aussitôt coupée par un panneau qui prévient que pour des raisons de coût, la voix off a été délocalisée en Chine, et de fait, durant tout le film, la voix off aura sinon un accent asiatique, au moins l'accent de Michel Leeb quand il fait un Chinois. Puis on voit l'agent Riper à l'intérieur d'un motel qui progresse de pièce en pièce l'arme au poing, filmé caméra à l'épaule, en contre-plongée et en lumière naturelle, jusqu'à ce qu'il arrive à son but et s'exclame "Ramène ta sale gueule de petit bâtard", débusquant ainsi le gamin de la classe de CM1 en visite au FBI qui avait accepté de faire le cobaye.

 

Comme l'indiquait son titre, "Mais qui a tué Pamela Rose" était un pastiche de "Twin Peaks", et les citations lynchiennes étaient nombreuses, y compris dans la progression narrative. Là, clairement, les réalisateurs-scénaristes ont décidé de déterrer la pauvre Pamela pour justifier le titre, et de l'abandonner au milieu du film pour démarrer une deuxième histoire, juste après que les deux héros aient eux-mêmes constaté qu'il y avait à peine une heure de film d'écoulé et que l'intrigue était bouclée. Alors oui, le film se présente bien plus comme une suite de sketchs parodiques que comme un récit construit, montrant d'ailleurs la filiation avec le trio Zucker-Abrahams-Zucker, celui de la série "Y a-t-il..." Ce parti pris permet ainsi des citations tous azimuts : le sérum de "Vérité si je mens", "Snake Eyes" pour la scène de la tentative d'attentat lors du match de catch, les commentaires d'Hulk Hogan, "24 heures chrono", "Prison Break", "Dora l'Exploratrice", la Fuego transformée en "K2000", l'histoire de France racontée sous forme de rap de Fourty-cents, ou le "Truman Show", sans compter les autocitations comme la chanson country de Kad qui rappelle la série des Jean-Michel, "I believe I can fly" ou le Kamoulox aperçu sur un écran de télévision.

 

Le premier opus avait été tourné en France, et il y avait une exagération de l'américanisation du contexte pour faire plus vrai que vrai, ou tout au moins pour faire aussi vrai que la vision des Etats-Unis que nous offre le cinéma américain. Cette suite a été tournée en partie aux Etats-Unis, et il y a cette fois une jubilation à estampiller le made in USA en plaçant la Maison-Blanche ou le Capitole à l'arrière-fond de chaque plan large. En plaçant l'intrigue à la suite de la Présidente en visite en France, Kad et Olivier retournent la mise en abyme et s'amusent à parodier la vision de la France dans le cinéma américain, style "Munich", " Da Vinci Code", "Inglourious Basterds" ou " Inception", avec des adresses comme "42 Rue du Camembert" et un accordéoniste en marinière Montebourg et béret basque qui se tape l'incruste dans tous les plans parisiens.

 

Dans le premier "Pamela", Gérard Darmon et Jean-Paul Rouve donnaient la réplique au duo pathétique. Cette fois, on retrouve Laurent Lafitte en sous-directeur du FBI aux prises avec des fantaisies capillaires et Omar Sy en chef des gardes du corps de la présidente et qui retrouve Audrey Fleurot après " Intouchables". On sent tout au long du film le grand plaisir qu'ont eu Kad et Olivier à se retrouver, et ce plaisir et cette énergie emportent l'adhésion au-delà du scénario abracadabrantesque, des gags téléphonés ou des interventions du comptable qui explique que le budget ne permet pas une poursuite en hélicoptère. Amateur de grand n'importe quoi, courrez voir ce "Mais qui a re-tué Pamela Rose", vous serez servis !

 

Cluny

Par Cluny - Publié dans : critiques de décembre 2012 - Communauté : Cinéma
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